Confirmation
de Joaquin Galdos Moreno face à de pâles Tardieu
Arènes
de Plaisance du Gers, lundi 14 juillet 2014 : novillada non piquée des
Fêtes
6 erales d’Alain et Frédérique Tardieu pour
Manuel Andrades (silence, silence)
David Garcia Navarette (silence, une oreille)
Joaquin Galdos Moreno (une oreille, deux oreilles)
2/3 d’arènes sous un ciel ensoleillé
4 godiches antis corridas maintenus loin des arènes
Depuis
quelques années, les novillos combattus à Plaisance permettent à de
jeunes toreros de montrer leurs capacités En ce jour de Fête Nationale,
les pensionnaires du Mas Thibert ont fait preuve de mansedumbre et de
manque de race .Ils ont très vite cherché le terrain des planches, ne
se livrant que par à coups. Embarqués dimanche à 18h, ils sont restés
dans le camion jusqu’à leur sortie en piste, ce qui n’a pas contribué
à les rendre plus combatifs.
Le
premier est costaud et gacho. Dès son entrée en piste, il cherche les
tablas. Manuel Andrades s’obstine à vouloir banderiller, une seule paire
correcte sur les trois. Le Tardieu fait illusion à droite. Très vite,
il baisse de ton .Il a du mal à prendre trois passes de suite .Le novillero
fait quelques efforts pour le tenir éloignés des planches .Il manque
trop de technique, retirant trop vite la muleta, il n’arrive pas à peser
sur son opposant, et finit pas se faire accrocher. Le garçon est toujours
aussi mauvais tueur . Une épée de gendarme, trois pinchazos, une entière
en arrière sont nécessaires pour venir à bout du novillo.
Le
second est reçu par David Garcia Navarette. Le bicho est fuyard. Dès
le début, il se réfugie dans les planches. C’est un manso. Avec genio,
il se défend plus qu’il ne charge. Il est impossible au jeune de torero
de construire une faena. Un pinchazo, une demie et l’arrastre est sifflée
Le
troisième est le plus léger. Il est bien reçu par Joaquin Galdos Moreno.
Début de faena à la Castella. Le toro est un peu moins mauvais que les
deux premiers, il est quand même attiré par la périphérie du ruedo.
Heureusement le jeune péruvien passe bientôt en piquée et commence à
avoir une certaine expérience. Très dominateur, il va imposer au bicho
de rester au centre de la piste, et lui tirer quelques bonnes séries
de passes. C’est le torero qui porte la faena, l’eral fait illusion
quelques instants mais va très vite à menos. Une entière de côté efficace
permet à Joaquin de couper le premier trophée de l’après-midi.
Le
quatrième est le plus lourd de l’envoi. Andrades et Navarette réalisent
chacun un bon quite. Manuel Andrades s’embrouille avec les palos .Le
Tardieu est faible et tardo. il ne charge que si on l’oblige . Le torero
ne se croise pas, ne s’impose pas, la faena manque totalement d’intérêt
et est mal conclue à l’épée (un pinchazo, une vilaine mete y saca et
un pinchazo)
Le
cinquième est le plus joli du lot. Galdos Moreno lui sert un bon quite
à la cape ; Garcia Navarette le double avec efficacité ; Le novillo
a un peu plus de noblesse mais il lorgne vers les barrières. Le vainqueur
du Bolsin de Bougue manque encore d’officio .Il fait l’effort de se
croiser mais retire trop vite sa muleta. Il ne domine pas et finit par
se faire accrocher. Ce travail appliqué est conclue efficacement à l’épée
(une entière contraire efficace), et la présidence accorde une oreille.
Le
dernier toro est lui aussi fuyard. Il est bien banderillé par David
et Marc Antoine Romero. L’eral est distrait. En se croisant et avec
beaucoup de technique, Joaquin Galdos Moreno l’oblige à passer. L’animal
baisse très vite de ton, la faena est courte mais de qualité aussi bien
à droite qu’à gauche. Conclue par une entière contraire, elle permet
au péruvien de couper deux oreilles et de sortir en triomphe.
Par
la faute du bétail, il n’y a pas grand-chose à retenir de cette course,
si ce n’est l’application de David Garcia Navarette et les qualités
de Moreno, qualités déjà entrevues au Houga (Santafé Marton) et à la
Brède (Alma Serena) face à des oppositions de bien meilleure qualité.
Thierry
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